



Mini bio.
Site de diffusion d'histoires
,Enfance
En bord de mer, puis à la campagne,
là où les lotus poussent dans la boue,
sous la pluie fine qui s’ennuie de très basse Normandie.
Terreau parfait pour l’imagination…
Adolescence
Premiers pas aux côtés des lumières de la ville
vers un bac A3 arts plastique et littéraire
-qui n'existe plus depuis longtemps et trahit mes 48 ans-
Tous les A2 voulaient être avec nous parce qu’on étaient
plus drôles et bizarres que les A1 qui faisaient des mathématiques.
Premiers grands amours,
pour les arts plastiques et la philosophie.
Premiers écrits au crayon à papier
qu’il fallait gommer pour recommencer, dans les cafés à 4,20 francs.
Premier amour tout court, incendiant le cœur
par surprise et pour toujours.
Étudiant
Plus grands pas, un peu perdus,
dans la très grande ville de Rennes, épousée sur-le-champ.
Rencontre fortuite avec le cinéma d’animation :
ce truc d’enfant un peu fou où il faut des dizaines d’heures
pour quelques secondes de magie.
Premiers ateliers de ces tours de magie avec
des armées de gamins bien vivants,
tous plus drôles et étonnants, les uns que les autres,
et très bien accompagnés par leurs super maîtresses.
Écriture toujours…à la machine à écrire à disquette,
toujours poétique mais plus scénarisée
où les premiers dialogues naissent dans le bec de mouettes.
Jeune adulte
Temps de faire des trucs sérieux de grand
-comme la comptabilité et les recherches de financement-
Création de la société de production l’Espace du mouton à plumes.
Très longue gestation du film d’animation« Le baiser de la lune »
-de 26 minutes... et donc plusieurs années-
où le truc magique d’enfant devient
une véritable usine à gaz d’entrepreneur
finissant par se réaliser et conduire à de bien belles rencontres.
Et toujours des armées de gamins pour rendre le monde
plus rigolo et moins sérieux.
Bref essai, non concluant,
en tant que cascadeur dans une cage d’escalier
à en perdre la tête, au premier degré,
rappelant mon corps à cette écervelée,
et conduisant, comme par hasard, vers le Yoga,
véritable rencontre, aussi surprenante que taillée sur mesure.
Écriture en friche perpétuelle
d’expérimentations en expérimentations,
comme on creuse des trous dans le désert pour y trouver la source.
En jaillira, le recueil « Humus pour le printemps »
comme son nom l’indique
et "la Montgolfière qui ..." unique bébé à terme de l’époque.
Moins jeune adulte
Temps de tourner la page du truc pas si magique de môme,
après l’écriture du scénario du trop long métrage
« Où est passée mémé ? ».
Nouveau moyen de transport
avec les réalisations d’albums jeunesses,
plus spontanés et légers
-comme on passe du train, à la marche à quatre patte-
Beau déclic d’écriture avec « La montagne qui… »
annonçant la fin du désert.
Nouvelle rencontre
aussi fortuite que sur mesure
avec la cuisine de plats végétariens à emporter,
les pieds à plats sur terre
permettant de garder la tête dans les nuages.
Ecriture toujours parce que
l’écrivain est comme la poule qui pond des œufs,
et ne peut pas faire autrement…
Première utilisation du collage numérique
pour le poème du "Militaire qui..." sans dessein clair.
Printemps 2020
réveillant le surréaliste somnambulant en moi.
Et le puzzle qui se fait de plus en plus vite
au fur et à mesure qu’il avance.
Écriture du genre théâtrale,
plutôt absurde dans le genre, fly-story,
et court circuit court de diffusion.
Et voilà, c’est maintenant…




